Montura Editing

     La nouvelle route de 430 km, créée pour relier Rome à L'Aquila, à travers sept espaces naturels protégés, sera présentée le 28 avril. Au cours des prochains mois seront proposés un nouveau guide de randonnée, la première publication d'une nouvelle série consacrée aux « Grands Chemins d'Italie » et 4 cartes topographiques à l'échelle 1:35 000.
     Se promener dans le cœur le plus verdoyant du centre de l'Italie, le long d'anciens chemins, de sites historiques et religieux et de zones sismiques. Et contribuer à un développement vraiment durable des montagnes italiennes. Le projet du Chemin a été présenté à Trente le 28 avril et cet ouvrage marquera le début de Montura dans le monde de la cartographie au service de la randonnée.

À la lumière des dernières découvertes scientifiques, ce livre tente de trouver des traces plausibles et de reconstruire les différentes hypothèses pour démêler ce complexe parcours évolutif qui caractérise l’histoire de l’Homo Sapiens. Le Chamanisme et la Neurothéologie constituent le fil rouge pour rechercher, à travers le parcours millénaire des Origines de la Guérison, une nouvelle approche pour ré-examiner de façon détaillée les aspects du Sacré et le sens religieux de l’existence.

   Un voyage entre présent et passé, riche de témoignages et de réflexions pour raconter l’écrivain Mario Rigoni Stern (1921-2008). Au cours d’une journée imaginaire, de l’aube à la nuit étoilée, sa voix, issue de riches archives, évoque les années de guerre et de prison. À son retour chez lui, le Sergent des Alpes est devenu au fil du temps le Gardien du haut-plateau d’Asiago, et sa terre natale assume la valeur de monde à préserver des guerres et de l’indifférence.

    Après trente ans de vie publique et trente ouvrages publiés, Susanna Tamaro a décidé de lever le masque avec lequel elle se protège depuis toujours, affirmant souhaiter être Susanna, tout simplement. C’est en retirant ce filtre de protection, qui a contribué à en faire une personne hostile au monde, dissimulant une vérité à laquelle elle n’a que récemment pu attribuer un nom. Le trouble qui, pendant toute sa vie, lui a donné l’impression d'être différente et qu’elle juge maintenant pouvoir partager : le syndrome d’Asperger.

   UN Un Un voyage dans l’histoire du rapport homme-ours dans le Trentin. Différents protagonistes tissent un puzzle de visions qui traversent la préhistoire, l’histoire, la lutte pour la survie, le grand projet de repeuplement et le présent. Le documentaire s’achève en nous laissant beaucoup de questions, sans oublier la réalité : la cohabitation de l’ours et l’être humain crée d’immuables conflits et requiert un fort engagement de la part de tous.

   « Un Viaggio sulle Alpi » est le récit d’un voyage de deux mille kilomètres le long de la chaîne des Alpes.
La traversée s’effectue aux côtés de deux voyageurs de renom, Annibale Salsa, anthropologue, et Marco Albino Ferrari, écrivain et ex-directeur de la revue « Meridiani montagne ». Une plongée polyphonique dans le paysage culturel de la plus grande chaîne de montagnes d’Europe, du sommet au fond de vallée. Une mosaïque complexe, qui prend forme en suivant le dédale de routes qui, par le passé, entourait les Alpes.

    Nous sommes en 2008, à l’aube de la grande crise financière mondiale. Maria (Carlotta Antonelli) est une athlète, une marcheuse. La fierté de son père (Paolo Calabresi), qui souhaiterait voir son rêve de succès exaucé. Sa mère (Anna Ferruzzo) est en revanche plus sceptique, bien que Johnny (Libero De Rienzo), le compagnon de la jeune femme, qui a presque le double de son âge, sache comment garder en vie le rêve de Maria et de ses parents. C’est pourquoi le réfrigérateur de Johnny regorge de flacons, ayant, dans son passé de préparateur

    Au cours d’une nuit d’hiver froide et neigeuse, une jeune vétérinaire à ses débuts doit affronter d’inattendues adversités, pour prouver à elle-même et à un montagnard âgé et bourru qu’elle est capable de porter sa mission à terme : aider sa vache bien-aimée Bufera, Reine de l’étable, à mettre bas. C’est une question de vie ou de mort.

    « Sarabanda a filo di cielo » est un film réalisé par Luca Bich et Gian Luca Rossi, produit par L’Eubage avec le soutien du Cervino Cinemountain. Il est le fruit d’une idée du maestro Mario Brunello, partagée et développée avec Montura et avec le Fort de Bard, avec la participation enthousiaste de la grande alpiniste Nives Meroi, l’une des premières femmes au monde ayant gravi les 14 huit-mille.

« Il Sentiero Invisibile » est un documentaire écrit et réalisé par Pietro Bagnara.

Imaginons la montagne comme un grand haut-parleur des émotions, des doutes et des passions qui nous poussent à chercher en nous les raisons d’avancer et de mieux comprendre notre personnalité. Dans « Le sentier invisible » l’on écoute deux histoires ayant des origines et des développements très différents, mais la recherche et les intentions les rassemblent avec un naturel qui nous déstabilise, malgré les différences. 

Réimpression anastatique de l'ouvrage original publié à Parme en 1929 par le Studio Editoriale della Stamperia Bodoniana. Initiative promue par l'association "Teatro alla Moda" de Venise dans le cadre des célébrations du 700e anniversaire de la mort de Dante Alighieri, en collaboration avec Montura Editing.

Ce livre soutient le projet de solidarité internationale "Una Ger per tutti - A Ger for Life" à Ulan Bator, en Mongolie.

50 ans d'histoire de la station CNSAS de Vérone depuis 1971, année de sa création. Un voyage à travers des étapes historiques, divisées en décennies, pour présenter les sauveteurs et les activités menées.

Ce livre soutient le projet de solidarité internationale "Rarahil Memorial School" à Kirtipur, au Népal.

Un enfant rêve d'aller sur Mars. Quarante ans plus tard cet enfant, devenu homme, traverse à pied, seul, les 1 100 km de rub'al-khali, l'immense désert que les Bédouins appellent le quartier vide, une langue de sable si imposante qu'elle fut baptisée la « quatrième partie » après la terre, le ciel et la mer.

Entre la vie, les réussites et les échecs, les grandes entreprises et les études sur le microbiome, l'amour de la science et de la nature, bref, tout ce qui a fait de Max Calderan l'une des personnalités les plus protéiformes et protéiformes de notre temps.

Le livre décrit les pistes musicales spécialement créées par Luciano Bosi et Patrizio Ligabue (contenues dans le CD ci-joint et qui peuvent également être téléchargées gratuitement sur ce lien) avec des instruments originaux et souvent uniques pour accompagner le lecteur de "Il Grande Viaggio - Lungo le carovaniere della Via della Seta" par David Bellatalla et Stefano Rosati (Montura Editing, 2021). « In Ascolto Nomade » soutient le projet de solidarité internationale «Une Ger pour Tous».

  “ Donne di terre estreme/Women of the Outhermost Lands ” est un parcours humain de recherche consacré à la réalité de l’univers féminin que l’auteure Caterina Borgato a rencontré, dans des régions de la planète considérées extrêmes, au niveau géographique. Femmes et lieux de confins. Dans la dépression désertique de l’Afar, sur l’inaccessible île de Socotra (Yémen) sur les hauts-plateaux les plus reculés de la Mongolie occidentale, aux frontières avec la Sibérie. 

    Le maestro Mario Brunello a voulu aborder le répertoire pour violon de Bachiano avec une nouvelle lecture sur le petit violoncelle des somptueuses Sonates et Suites pour violon seul. La Ciaccona en ré mineur, universellement connue comme un chef-d'œuvre sans égale du répertoire pour instruments solistes, résonne dans le paysage lunaire du volcan Etna au sein d’une performance d'un impact sonore impressionnant, dans une montée vers la musique de Bach par le côté nord, à la recherche de nouvelles voies et de nouveaux sons inédits.

    « Dieu ne me demandera pas combien de montagnes j'ai conquises, mais ce que j'ai fait pour les autres. » C'est le message d'Armando Aste, l'un des alpinistes italiens les plus influents après la Seconde Guerre mondiale, qui est décédé en 2017 à Rovereto, sa ville natale. Le documentaire montre les auteurs dans les lieux qui ont formé l'homme et l'alpiniste, en remontant à l'origine de sa Foi. Le voyage se termine en Afrique : à l'inauguration d'un hôpital réalisée grâce à un don d’Enchères. La réflexion sur les valeurs qui inspirent la montagne ouvre à une réflexion sur l'homme et ses limites.

    Quatre-vingt-sept ans après la première ascension d'alpinisme jamais réalisée dans la vallée de Sarca, ce film souhaite faire le point sur l'histoire de l'alpinisme sur ses parois, qui attirent aujourd'hui des passionnés du monde entier. La narration est confiée à des scènes d'escalade et à des interviews des principaux protagonistes, insérés dans le splendide paysage de la vallée. C'est l'histoire d'un grand laboratoire où se mêlent deux tendances, l'alpinisme et le sport, à la recherche de l'équilibre ou de l'extrême. Avec la participation d'Adam Ondra.

    Le Kinnaur est un district tribal de l'Himalaya indien situé sur la délicate frontière entre l'Inde et la Chine. C'est un lieu d'esprits et de grands sommets où survit le culte des grokch, des exorcistes en mesure d'entrer en transe et d'être possédés par la divinité, effectuant des exorcismes et des guérisons. Ces dernières décennies, après des siècles d'isolement, la région a été contrainte d’affronter les défis de la modernité. Le film est le fruit de sept mois de travail sur le terrain, mené entre 2003 et 2019, combinant reportages journalistiques et recherches ethnographiques.

    Franco Nicolini, Michele Leonardi, Tommy et Silvestro Franchini nourrissent un rêve : enchaîner en continuité les 13 plus hauts sommets de l'Argentine, du Chili et de la Bolivie. Le 20 février, 6 jours seulement après leur départ, ils sont déjà au sommet de l'Aconcagua. Ils gravissent ensuite les autres montagnes, tirant d'importantes leçons de vie de la rencontre avec les populations locales. Après de longs transferts, le 6 avril, ils sont au sommet du Cerro Sajama, un exploit qui marque la fin de leur aventure, humaine et sportive.

    L'équipe de la « Kamana Sailing Expedition » dirigée par le capitaine Enrico Tettamanti a été le premier équipage italien à emprunter le « Passage du Nord-Ouest », naviguant d'ouest en est le long de la Route 6. Le « Plum » a conclu son exploit en arrivant à Aasiaat, au Groenland, après 33 jours de navigation intense et plus de 3 500 miles parcourus. Enrico était accompagné de son épouse Giulia, du petit Kai, âgé d'un an et demi, ainsi que de ses compagnons d’aventure Davide et Anna Serra avec leurs quatre enfants Sofia, Tommaso, Anita et Filippo, âgés de 8 à 14 ans. Sans oublier Mafio De Luca et le « chef » Marcello Corsi. Le livre est le journal de bord de cette navigation extraordinaire dans les mers arctiques, le long d'un des itinéraires qui est entré dans l'histoire de l'aventure.

    L'atmosphère de la vie dans les Andes, dictée par la beauté des montagnes et les humbles bergers qui y vivent, a ému le cœur de certains alpinistes. En 1993, la tragédie survenue à Bonali et Ducoli le long de la Voie Casarotto, sur la face nord du Huascaran Norte, au Pérou, semblait mettre fin à un rêve qui venait tout juste de commencer. Le père Ugo De Censi, fondateur de l'Opération Mato Grosso (OMG), n'a pas baissé les bras et, avec l’aide d’amis et de bénévoles, a commencé l'aventure de l'Andinisme avec la devise « monter haut pour aider ceux qui sont en bas ». Ainsi est née l'idée de construire les refuges andins et l'école de guides « Don Bosco en los Andes » dans la Cordillère Blanche, au Pérou, afin de donner de l'espoir à la jeunesse locale.

    Loin des approches monothématiques, le livre raconte et illustre, à travers les voyages des auteurs, les aspects culturels, artistiques, historiques et religieux les plus significatifs qui mettent en évidence des liens, des contacts, des échanges et des interactions sociales qui, aujourd'hui encore, par le biais des témoignages du passé et des peuples vivant sur ces territoires, stimulent notre réflexion vers une relecture de l'histoire de la Route de la Soie, en tant que précieux site du Patrimoine Mondial. L'ouvrage contient une série de cartes topographiques originales éditées par Montura Maps, dont une est imprimée en grand format et jointe au volume. Le livre contient également des photos de Fabio Bucciarelli et des images fournies par le Centre d'études « Martino Martini » de l'Université de Trente.

     Arte Sella, Trentin. Un lieu où, depuis plus de trente ans, la montagne rencontre l'art contemporain. L'art et la nature se rencontrent dans un dialogue perpétuel, dans lequel des artistes du monde entier sont invités à rencontrer le Val di Sella pour créer des œuvres qui se nourrissent de l'histoire et de la nature uniques de ces lieux. Au cours des trente dernières années, la danse, la musique et l'art sous toutes ses formes ont fréquenté assidûment les chemins d'Arte Sella, donnant vie à des projets et des événements uniques, tels que Fucina Arte Sella ou La Natura del Pensiero.

Le Fort de Bard est une imposante structure militaire construite dans la première moitié du XIXe siècle, située au sommet d'une forteresse à l'entrée de la Vallée d'Aoste. Grâce à un projet de restauration articulé, la forteresse est aujourd'hui un centre culturel et touristique, abritant des musées, des expositions internationales, des événements, des services d'information et une hospitalité de pointe. La caractéristique distinctive du Fort dans sa forme actuelle sont les structures architecturales modernes capables de fusionner les installations militaires et les nouvelles technologies.

     Une nature qui surprend.
     Dans le Trentin, il y a un endroit où la science est racontée en toutes saisons.
     Inauguré en 2013, le MUSE est un rêve devenu réalité grâce à un investissement dans la culture de la province autonome de Trente. Au musée, le public est le véritable protagoniste de la visite : expositions multimédias, jeux interactifs, expériences immersives, imbrication pratique de la culture et du « savoir-faire » sont les outils pour construire une vision du monde et intervenir dans le débat scientifique sur les grands enjeux locaux et mondiaux.

     Le mythe de la ville d' « Agònia » devient réalité !
     Devant le plus célèbre trio de géants des Dolomites, le Cime di Lavaredo, à Cima Gogna d'Auronzo, se dresse l'Alpstation Lavaredo : l'on raconte qu'à cet endroit se dressait le plus ancien village à l'est des Monts Pallidi.
     Ici se croisent des vallées, des cours d'eau et des routes qui mènent au Comelico, à la Carnia et au Cadore, rendant la région riche en eaux minérales, en histoires et en légendes. 

     Il était une fois, à la fin des années 1980, à l'époque où l'escalade sportive est née et a pris forme, au bord de la vallée du Sarca, dans un petit village au pied des Dolomites de Brenta, San Lorenzo - Dorsino, une falaise avec des caractéristiques esthétiques et d'escalabilité qui la rendaient unique.
     Des grimpeurs en collants de lycra aux couleurs impossibles s'entassaient sur ce bouclier de roche unique qui sortait d'une prairie, à travers lequel coulait une source d'eau douce. La fréquentation augmentait de façon exponentielle, aussi grâce à la publication de la localité dans le premier guide d'Arco.

Le projet « UNE GER POUR TOUS » est coordonné par David Bellatalla et la Croix-Rouge mongole et s'adresse aux mères célibataires ayant des enfants handicapés vivant à Oulan-Bator, dans le district de Chingeltei (Mongolie).
     L'objectif est d'assurer le logement, la sécurité et l'assistance médicale des enfants et de soutenir leurs mères par l'insertion dans le monde du travail, afin de garantir l'autogestion et l'autosuffisance des familles.
     L'anthropologue David Bellatalla a effectué de nombreuses recherches ethnographiques en Amérique centrale et du Sud, en Asie et en Australie, publiant des livres, des articles scientifiques et réalisant des documentaires.

     Un voyage qui a commencé il y a de nombreuses années avec un rêve de Fausto De Stefani, Uno Montura. Fondée en 1998, la Fondation « Senza Frontiere - ONLUS » promeut des projets d'assistance et de développement autogérés dans les pays en voie de développement. Parmi ceux-ci, le projet « Rarahil » à Kirtipur, une petite ville proche de Katmandou, la capitale du Népal. L'école Rarahil Memorial School propose un enseignement de premier niveau et une préparation professionnelle. Un soutien à de nombreux jeunes sans les éloigner de leur milieu d'origine, en s'appuyant sur un groupe d'éducateurs locaux et une structure d'excellence.

     Montura soutient les activités de l'Opération Mato Grosso. Pensé par le père salésien Ugo de Censi, ce projet éducatif et social a vu le jour dans le val Formazza en 1967 avec la construction du refuge « Claudio e Bruno » et a porté, au fil des années, au développement d'une grande solidarité internationale entre l'Italie et l'Amérique du Sud.
     L'O.M.G. est un mouvement qui, à travers le travail gratuit pour les plus pauvres, offre aux jeunes la possibilité de vivre de nombreuses expériences de formation.

     Mettre en scène, efficacement, l'alpinisme et les conditions extrêmes, à la limite de la survie, qui peuvent se créer sur une voie : un défi dans le défi, lancé et remporté avec brio dans ce spectacle qui vit sous le signe de la dualité. La rencontre de deux acteurs/amis et l'histoire réelle de Joe Simpson et Simon Yates, deux alpinistes/amis, racontée dans l'un des livres d'alpinisme les plus lus au monde, qui s'inspire de leur histoire.
      « C'est l'histoire d'un rêve ambitieux : être le premier au monde à gravir la Siula Grande par la face ouest. Mais c'est aussi l'histoire d'une amitié, et de la corde qui, durant cette terrible aventure, lie les deux garçons, mettant la vie de l'un dans les mains de l'autre. Comme cela se produit toujours en montagne ».

     « L'exploration, l'alpinisme, la science, les arts visuels et la musique, tous ensemble, vivent dans un même conteneur pour nous donner une idée pionnière, au XIXème siècle, de l'ascension d'une montagne (et quelle montagne ! L'un des géants de la Terre) et, en même temps extrêmement novatrice, futuriste de l'alpinisme » - avec ces mots de l'Association Monte Analogo de Trieste entre en scène la dernière œuvre d'Alberto Peruffo, pionnier du Théâtre Multimédia et grand expérimentateur culturel.

     Alessandro est parti en Californie le 25 mai 2017. Il souhaite traverser le continent nord-américain à vélo, de San Francisco à l'océan Arctique. Au centre se trouvent les grands parcs des États-Unis, les déserts et les prairies de l'Ouest, les montées des Rocheuses, les silences du Canada et la solitude infinie des terres de l'Alaska. Au total, 10 300 kilomètres en 90 jours. « Nous partons tous à la recherche de l'Amérique, et pendant que nous la cherchons, nous la créons » affirma Waldo Frank dans les années 20.

     « L'Arca di Legno » est une série télévisée qui raconte les histoires de personnes liées par une passion commune : la montagne et le choix de l'extrême. La montagne est le théâtre omniprésent et la clé pour interpréter ces histoires, où elle est racontée comme une compagne complice et terrible, l'arrière-plan d'une vie et d'une vision de l'existence, originale et très personnelle : le défi de la limite, le calcul du risque et le désir de suivre sa propre passion, deviennent le moteur principal.

     « Visioni in Movimento FVG » est l'école de Cinéma sans Chaises (itinérante) conçue et réalisée par les Associations Mattador de Trieste et Visionaria de Sienne. Le projet, déjà réalisé en Toscane en 2017, se déroule dans le Frioul-Vénétie Julienne le long du tronçon Trieste - Aquileia, qui a été parcouru à pied en quatre étapes, pour un total de 70 km.
     Les deux jeunes auteurs, dont les projets ont été sélectionnés par un jury de professionnels du cinéma, ont pour objectif de raconter l'histoire du territoire avec deux œuvres audiovisuelles qui sont réalisées en cours de route dans le cadre d'un séjour artistique et de formation de trente jours passé en ces lieux.

     « Les émotions positives ou négatives, heureuses ou tristes, que transmet l'activité sportive sont la pierre angulaire et le point central de l'éducation par le sport. Les visages, les expressions et les mouvements photographiés ici le prouvent. » (Professeur Andro Ferrari, Coni Trentino).
     C'était en 2010 et à Folgaria, Lavarone et Luserna se disputaient les Championnats du Monde ISF. Quatre photographes renommés et expérimentés au travail, de nombreux portraits de jeunes visages, de paysages enneigés et de moments de sports d'hiver. Des témoignages divers, différents, surprenants et vivants de l'expérience que les jeunes, protagonistes des compétitions, ont pu vivre et savourer avec leurs pairs et avec eux-mêmes.

     « Manuel aime le large et a mis un monde de rues sous ses pieds. Il tombe amoureux de la géographie comme un jeune garçon. Il a une autre spécialité : il est curieux des gens, des personnes, il les interroge, puis il se tait et écoute. Les alpinistes : quel genre de personnes sont-ils ? L'alpiniste est un voyageur. Il a avec lui le nécessaire, il se déplace à pied, puis avance enfin avec ses mains. En descente, il a l'aspect de celui qui revient d'un voyage. Vous le reconnaissez dans un bazar oriental, même au milieu des touristes à l'huile. L'alpiniste est trempé dans le vinaigre. Manuel en a rencontré beaucoup, il a décidé de faire part de son expérience. Comme il n'est pas bavard, il a trouvé la taille juste plus grande qu'une carte postale. » (Erri de Luca).

     Montura editing soutient une initiative du Chœur Valsella qui, à l'occasion du centenaire de la naissance du compositeur Andrea Mascagni, personnalité de grande importance dans le domaine artistique professionnel et politique, a présenté au public en 2017 le CD « Il Coro Valsella canta Mascagni », contenant les chants harmonisés par le maître pour le chœur. Le chœur Valsella de Borgo Valsugana a eu l'honneur d'avoir une relation spéciale et cordiale avec le Maestro Mascagni, qui a abouti à l'harmonisation de 21 chants, rassemblés dans un texte « I Canti della Memoria » (Les chants de la mémoire), présenté à Rome au Palais Madama, siège du Sénat dont il était le représentant estimé, quelques mois après son décès, survenu le 6 février 2004 à Trente.

     À l'occasion du concert VIVALDISella, où Giuliano Carmignola et les Sonatori della Gioiosa Marca ont joué la musique de Vivaldi à Arte Sella, Arte Sella sort une édition limitée de l'album « le Quattro Stagioni », enregistré pour la première fois en 1992. En mars et octobre de la même année, Giuliano Carmignola et les Sonatori della Gioiosa Marca ont interprété l'œuvre du compositeur vénitien dans l'église du Col San Martino (Trévise), obtenant des critiques enthousiastes et s'affirmant dans le domaine de la musique baroque.

    Comme lors d'un voyage. Rencontrer des personnes avec lesquelles nous partageons des valeurs et des intérêts, une vision similaire du monde, l'enthousiasme de créer de nouvelles opportunités. Ce fut également le cas lorsque MONTURA a croisé le chemin du magazine « INTERNAZIONALE », qui est devenu le partenaire idéal afin de pouvoir « raconter au monde » tout ce que l'entreprise fait ou contribue à réaliser. Parce que MONTURA avec cette publication, qui retrace une année de la campagne « MONTURA SOSTIENE » sur « INTERNAZIONALE », vise à faire connaître son activité et son engagement dans le domaine social.

     La rencontre avec la revue « INTERNAZIONALE » et le partage des valeurs et des intérêts a donné naissance à une collaboration qui vise à « raconter au monde » tout ce que MONTURA réalise ou contribue à réaliser dans le domaine de la communication. Avec cette publication, qui retrace la deuxième année de la campagne « MONTURA » sur « INTERNAZIONALE » et qui fait suite à une publication similaire, publiée à l'occasion du Festival de Ferrare 2017, la Société présente une part significative de son engagement dans le domaine culturel et social. 

     La vie et les exploits de Bruno Brunod deviennent un livre. « Skyrunner, il corridore del cielo » est un projet du Fort de Bard et Montura Editing publié par Mondadori et édité par Gabriele Accornero et Luca Masia. Disponible en librairie et dans notre réseau de magasins Alpstation et Montura Store depuis fin juillet, le livre raconte l'histoire de Bruno Brunod, 54 ans, valdôtain authentique de Châtillon, champion du monde de skyrunning et légende de la course en montagne.
     « Probablement sans le savoir il a fait voler un sport : le skyrunning. Bruno a su donner une forme à la course dans le ciel, une dimension mythique et une visibilité qui a conduit les générations futures à découvrir ce sport ». Kilian Jornet Burgada, champion de skyrunning, écrit ainsi à propos de Bruno Brunod.

     Quatre photographes, un vidéaste : cinq regards, cinq visions qui retracent les lieux de la Première Guerre mondiale, un territoire qui s'étend du col du Tonale à la Marmolada sur 500 kilomètres, la frontière contestée entre l'armée italienne et celle austro-hongroise.
     Un projet photographique réalisé à plusieurs qui a vu les cinq auteurs s'engager pendant des mois dans l'exploration des montagnes et des vallées du Trentin, à la recherche de ces signes plus ou moins tangibles qui rendent hommage au sacrifice de ceux qui ont combattu pour la liberté et la patrie. Un hommage à la valeur de la Paix.
     L'œuvre articulée et complexe, mais claire dans sa signification, culmine dans une histoire d'exposition qui promet des émotions et des sensations fortes et viscérales.

     Cinquante ans après l'ouverture de la première voie d'alpinisme sur la Pietra del Finale, deux frères passionnés de montagne décident de partir à l'aventure sur les traces des pionniers qui ont été les premiers à écrire l'histoire de l'escalade de ce lieu. Le résultat est un voyage sauvage à la recherche de souvenirs, d'histoires, de traces et de découvertes. Une errance verticale pour explorer les hauts-plateaux et traverser les treize principales parois de la région de Finale, mais en même temps une rencontre et une confrontation avec les protagonistes de l'époque, témoins d'une époque unique.

     Dolomites - New York City. Entre les pages de cet étonnant volume, la rime embrassée involontaire et vide se remplit de sens : des photographies en noir et blanc, des géométries humaines qui dessinent la métropole entre les métropoles se chevauchent, grâce au fond transparent, aux lignes courbes et tourmentées de la Nature, en couleurs, qui peignent les montagnes entre elles.
     Un mariage irrévérencieux ? Certes, esthétiquement brillant et spirituellement fécond, surtout à une époque où l'âme technologique et urbaine de l'homme ressent de plus en plus le manque celle ancienne, naturelle et liée à la Terre.

     Précieux ouvrage pour tous les amoureux et érudits d'un Tibet aujourd'hui disparu, accompagné de photographies de grande valeur, le livre proposé ici comble un vide éditorial et rend justice aux « fondements » de la célèbre Chronique de l'expédition italienne au Tibet occidental, publiée par l'Académie royale italienne en 1934 par Ghersi lui-même et son chef de mission, le grand orientaliste italien Giuseppe Tucci. En effet, le texte fut réédité en 2006 par l'éditeur Neri Pozza avec des choix déraisonnables, à commencer par le titre - « Dei, demoni e oracoli. La leggendaria spedizione in Tibet del 1933 » (Dieux, démons et oracles. L'expédition légendaire au Tibet de 1933) - jusqu'à la décision de supprimer le nom de Ghersi comme co-auteur, son souvenir dans l'introduction et l'omission d'illustrations et de cartes, se terminant par un essai d'introduction douteux, loin de l'esprit et de l'enseignement de Tucci.

     Une catastrophe naturelle qui effraie mais qui n'est pas mortelle. C'est le glissement de terrain qui, le 15 août 2010, submerge Campolongo, un hameau de la commune de Baselga di Pinè dans la province de Trente : un violent bouleversement, de nature à causer des dégâts matériels importants, mais heureusement aucune victime ni de blessés. Quatre-vingt-dix mille mètres cubes de boue, de pierres et de troncs envahissent dix-neuf maisons, forçant quatre-vingt-sept personnes à fuir. Il faut six jours de travail, trente camions et l'aide de huit cents bénévoles pour récupérer tout le territoire.

     Une montagne atypique, du moins d'après les standards de « carte postale » du Trentin. Rude, nue, rocheuse et fendue, aride et peu attrayante. Il faut pouvoir saisir le charme, certainement pas rassurant, des fissures, des cavités, des anfractuosités et des arêtes vives. Pierres façonnées par le vent et la pluie, témoins anciens - plus anciens que les arbres - des événements de l'homme et de la nature.
     Ici le gris est magmatique. Si vous souhaitez vous arrêter et enquêter, en certains lieux, il regorge de nuances et cache beaucoup d'autres couleurs.

     Après le succès du journal d'Eugenio Ghersi « Sull'altopiano dell'Io sottile », l'anthropologue David Bellatalla, « père » du projet de solidarité « Une Ger pour tous » à Oulan-Bator (Mongolie), nous fascine avec une nouvelle œuvre consacrée à l'un des thèmes les plus mystérieux : le chamanisme.
     « Le chamanisme est, en soi, l'irrationnel par excellence, un territoire instable où notre intellect ne peut que sautiller entre épisodes circonscrits et interprétations subjectives, entre observations temporaires et explications véhiculées par des modèles culturels, pour se retrouver à chaque fois au point de départ ». Avec un intéressant ensemble de photographies et une préface de Sergio Poggianella. Le nouveau livre de David soutient le projet en Mongolie.

     « J'ai rencontré le « Det » sur le Lhotse, lors de l'expédition de Cassin en 1975. Il était mince, la peau de ses mains ridée comme l'écorce d'un mélèze et il marchait aussi agile et rapide qu'un chamois. Avec Mario Curmis, il était le plus fort de l'expédition, il ne s'est jamais plaint ». Le « Det » est Giuseppe Alippi, le grand alpiniste lombard, davantage « montagnard » qu'athlète, et c'est Reinhold Messner, dans l'introduction du livre, qui le décrit avec ces mots.
     Un volume insolite, à mi-chemin entre le récit, l'interview, le carnet de notes et la collection de beaux dessins, les planches sur le thème de la montagne de Luisa Rota Sperti.

     Le paradis perdu et le conte de fées de Shangri-La. La neige et le plastique, l'esprit et la télévision par satellite, la croix et les stupas. Existe-t-il un monde à l'autre bout du monde ? Ou retrouvons-nous une variante du nôtre ?
     Un anthropologue italien et un photographe anglo-saxon racontent l'histoire du Tibet d'une manière inédite, à partir de la vallée isolée entre la Chine et la Birmanie, identifiée comme le cadre idyllique imaginé en 1933 par James Hilton dans Lost Horizon : en réalité, l'auteur n'avait jamais quitté Londres. Cet Éden d'altitude est ensuite devenu, grâce au cinéma et à la littérature, l'archétype même de la diversité existentielle pacifique et harmonieuse des montagnes sacrées.

     « In nome dell'orso » (Au nom de l'ours) est un livre de Matteo Zeni. Publié en 2016 par Il Piviere avec le soutien de Montura, il raconte l'histoire du déclin et du retour de l'ours brun dans les Alpes. 
     Un texte qui enseigne comment connaître et comprendre l'ours et comment faire face à la peur de la nature.

     Kazakhstan est un livre de photographies édité par Simone Falso qui documente le premier voyage FuoriRotta, un projet d'action culturelle soutenu par Montura et Internazionale.
     Un voyage de liberté et de découverte, construit jour après jour, loin des sentiers battus, une aventure qui mène à la compréhension de l'âme du Kazakhstan à travers un dialogue authentique avec son peuple, un enrichissement personnel partagé à travers des récits de voyage, des expériences directes et des voix réunies dans des errances dans la steppe, entre villages et villes rurales pour découvrir ce que peut-être personne n'a jamais remarqué, photographié et partagé.

     Val Pusteria, frontière de pays, de cultures, de peuples. Des lignes de frontière entre ciel et terre, comme tous les lieux de montagne. Gardien d'histoires qui, en s'installant, ont érigé le sommet de l'identité. L'Heimat est non seulement un territoire autochtone, mais aussi un creuset de traditions, de familles, d'événements et de coutumes, particulièrement dense où les langues, les habitudes et les modes de vie se mêlent - et parfois s'affrontent.

     Après avoir grimpé les 14 huit mille et avoir métaphoriquement gravi un « Neuf mille » en réalisant un exploit extraordinaire comme l'école Rarahil Memorial de Kirtipur (Katmandou, Népal). Fausto De Stefani a également créé un autre lieu merveilleux, à deux pas des rives fréquentées du lac de Garde : La colline de Lorenzo.
     Un paradis pour les enfants de 0 à 100 ans, où l'on peut se déplacer au sein de la nature, donnant ainsi libre cours aux rêves d'aventure. Cette nouvelle œuvre, enrichie des dessins de Michele Avigo et d'une carte réalisée grâce à la collaboration entre Cartago et Emanuele Lamedica, soutient également le projet de solidarité au Népal.

     Un livre plein de fraîcheur et actuel, comme s'il avait été écrit à notre époque. L'œuvre de Giuseppe Mazzotti, publiée pour la première fois par la maison Eroica de Milan alors que l'auteur avait un peu plus de vingt ans, est une pierre angulaire de la littérature alpine. Avec ses textes courts et incisifs, enrichis par les dessins de Canciàn, c'est un livre de lecture agréable et amusant.
     La réimpression, autorisée par la Fondation Mazzotti, fait partie de la collaboration avec le Prix littéraire « Gambrinus » Giuseppe Mazzotti, l'un des prix littéraires italiens les plus prestigieux, dont Montura est l'un des sponsors et dont elle soutient en particulier le concours Junior.

     Un livre photographique pour raconter l'histoire de la production du film « Resina » de Renzo Carbonera tourné à Luserna (TN), sur la terre des Cimbres.
     La très jeune violoncelliste Maria quitte la grande ville pour revenir au village de montagne de son enfance, pour panser ses plaies. Elle est déçue, elle ne peut pas percer dans le monde impitoyable de la musique, auquel elle a consacré toute sa vie.
     Maria se confronte à ses origines et se retrouve impliquée dans la chorale d'hommes du village. C'est elle qui prend les rênes, s'improvise directrice malgré son jeune âge, et se montre capable d'insuffler une vie nouvelle et un sentiment d'union dans une glorieuse institution locale qui désormais en déclin. La communauté locale, dont la chorale est une métaphore, lutte pour trouver une direction pour l'avenir.

     L'alpinisme et l'être alpiniste. La force qui vous pousse, empiétant parfois sur l'égoïsme, à défier la montagne. Une relation d'amour compromis, une autre qui prend forme à partir des cendres mêmes de sa propre vie.
     Tout cela et bien d'autres choses encore arrivent à Roby, l'anti-héros du roman, arrosé d'une pincée de mystère, lors d'un parcours personnel de révélation, un parcours initiatique qui s'ouvre et s'arrête au bord d'un meurtre dans les montagnes. Témoin gênant, Roby devient le véritable centre d'une histoire de voyage et d'errance à la recherche d'un trésor rare : le sens de l'existence et surtout des actions et des choix quotidiens.

     Franz Nicolini, l'homme des enchaînements. 7 sommets en 12 heures comme les 82 sommets de quatre mille mètres des Alpes en seulement 60 jours : légèreté, vitesse et liberté sont les outils les plus importants du matériel qu'il emporte en montagne.
     Multiple champion italien de ski de randonnée et d'alpinisme, dans ce livre il raconte lui-même les enchaînements réalisés au cours de nombreuses années, les projets imaginés puis étudiés dans les nombreux livres qu'il collectionne, puis soigneusement préparés par une formation psycho-physique minutieuse et attentive, nécessaire pour grimper rapidement et procéder en toute sécurité.

     Des mains qui font et montrent des signes d'action. Des mains qui prient : dans certains lieux, la prière est encore un acte sacré, à accomplir avec le corps et les gestes. Des mains qui touchent et serrent : des mains qui sont sales de vie. Des mains qui se touchent et se serrent l'une l'autre, dans le premier geste universel de reconnaissance du prochain. Des mains consumées par le temps et les éléments. De petites mains qui s'étirent vers de grandes mains. C'est peut-être un hasard, mais toutes ces mains ont été représentées, en Asie ou en Afrique, loin de notre Occident. Ici, les mains ne font rien de plus que taper sur des touches.

     « Les mains permettent une connaissance directe : celle qui grandit, qui s'affine en s'exposant à la première personne. C'est une relation de peau, brute et de sang, ce qui passe par les mains, par le toucher ».  Avec ces mots, le grand alpiniste, photographe, protectionniste Fausto De Stefani ouvre la troisième édition du livre d'images inédites et de pensées consacrées aux différents aspects de la vie du peuple himalayen, auquel Fausto est fortement attaché même après avoir terminé l'ascension des 14 huit mille.

     Cette chose est une histoire. Un tissu. Un voyage dans l'océan Atlantique pour aiguiser des couteaux dans de petits pays sur une moto amie. C'est l'histoire d'un rémouleur et ça a un goût de poussière. Une recherche alors que la route défile vite sous les pieds. Un voyage relaté pour donner une tâche à l'inattention en sachant que la révolution, quelle qu'elle soit, est un acte de violence.
     Le voyage doit surmonter les préjugés et l'étroitesse d'esprit. Porteuse de civilisation et de démocratie, la réflexion sur son sens est aujourd'hui d'une importance cruciale. FuoriRotta est un projet d'action culturelle sur le droit au voyage qui se réalise à travers un avis de financement pour les jeunes voyageurs, déterminés à déplacer leur regard sur de nouveaux horizons.

     Trekking photographique et sociologique dans le Trentin. Ce n'est pas un paradoxe linguistique : il faut suivre des sentiers et ne pas perdre ses repères pour se frayer un chemin à travers des images apparemment distantes par leur thème, leur technique d'exécution et leurs caractéristiques artistiques.
     Aperçus de paysages humains et naturels se succèdent à travers les pages d'une publication qui réunit six des plus prestigieux photojournalistes et photographes italiens, entrainant 50 autres photographes dans un projet de découverte du territoire. Val di Fiemme et Fassa, Rovereto et Vallagarina, Lac de Garde et Comano, Bleggio, Lomaso, le haut-plateau de Pinè et la vallée de Cembra, le Valsugana et Tesino.

     Décor : les hêtres et les sapins jaunes et rouges du Val Dei Mocheni, une enclave du Trentin où l'on se souvient encore de l'ancien patois germanique. Tchak, ça tourne. Un film sur la paternité, sur l'être un fils, sur l'enfance et la croissance. Sur l'homme et la relation, parfois encore aujourd'hui correcte et fructueuse, avec une nature vigoureuse et riche de couleurs, de parfums et de paysages.
     Pour les images et les réflexions informelles, est esquissé le parcours artistique, humain et professionnel qui a conduit à la réalisation du long-métrage d'Andrea Segre « La Prima Neve ».

     « Ragnatele » est un voyage à pied dans la géographie du dépeuplement des Apennins, dans un équilibre délicat entre les souvenirs et les désirs des petites montagnes italiennes. Un voyage « FuoriRotta » (hors des sentiers battus) qui explore en profondeur l'histoire passée, en regardant un présent suspendu et les perspectives d'un avenir qui reste à écrire. Un tissu narratif composé d'histoires qui se croisent et s'entrecroisent, comme les fils d'une toile d'araignée, et qui révèlent l'âme d'un arrière-pays encore peu connu et peu raconté.

     L'atelier et les montagnes piémontaises. Pendant de nombreuses années, dans l'après-guerre, avec un seul moyen de transport. Le vélo. Jusqu'au début du boom économique des années 60, quand Agostino Gázzera, né en 1927, le protagoniste de l'histoire racontée dans ces pages, a également cédé à la diffusion de l'automobile. Une histoire unique qui est aussi le paradigme d'une génération de jeunes travailleurs attirés par le rêve de la montagne et contraints de se partager entre les quarts de travail à l'usine, la famille et la passion du monde des sommets. Une histoire de courage, de résistance et, en même temps, d'humilité. Surtout, une leçon de vie qui nous aide à réfléchir sur un passé encore trop récent pour être archivé dans les recoins les plus lointains de la mémoire.

     Tout simplement l'histoire d'une compétition légendaire, d'avant le début, il y a presque trente ans, à l'avenir. Tout le Rock Master d'Arco est dans ce livre réalisé en rassemblant les voix et les images des grimpeurs les plus forts du monde, ceux qui ont rempli chaque édition de l'événement dans le Trentin de valeurs sportives et de spectacle : Manolo, Heinz Mariacher, Patrick Edlinger, François Legrand et bien d'autres.
     Tout a commencé en 1986 : les parois d'Arco, avec celles de Bardonecchia, sont le terrain de compétition de Sport Roccia, à sa deuxième édition.

     Imaginez les pins loriqués millénaires de Pollino une nuit d'hiver... une aube sur le glacier du Mont-Blanc... les couleurs d'automne des Dolomites d'Ampezzo... la mer d'herbe de Campo Imperatore et les feux d'artifice de l'Etna en éruption... sanctuaires minéraux de la nature, mais aussi des scénarios d'événements humains alternatifs.
     Avec plus de 100 missions (près de 700 jours sur le terrain !) à accomplir d'ici fin 2016, l'équipe de L'Altro Versante visitera tous les plus beaux et les plus insolites endroits d'Italie.
     Des dizaines de milliers de photographies, prises jour et nuit, en toutes saisons et même dans les conditions climatiques les plus défavorables, pour obtenir le plus fort impact visuel et donc le portrait le plus fidèle possible du paysage naturel italien.

     C'est un conte de fées. Rien de plus ni de moins : un conte de fées raconté comme on le faisait autrefois avec les enfants, avec les bons mots pour les plus petits, mais adressé aux adultes, et accompagné de quelques images colorées.
     Un conte de fées qui raconte d'un conteur de fables : un vieux vagabond qui se erre de village en village pour raconter des légendes et des histoires, attendu par les jeunes, à chaque fois, comme l'on attend un événement spécial. Et le vieil homme, ses mains, sa voix font à leur tour le voyager : c'est là que demeure la suggestion et la puissance du récit.

     Un projet éditorial frontalier, au sens littéral du terme, car il explore le sens même du terme « frontière ». Tout tourne autour de Nives Meroi, une femme qui vit la montagne d'une manière extrême : limite par définition. Il y a les mots de ses récits, mais aussi les images d'un blanc autre que celui de la neige, dans les photos de Linda Abdul, et les vers d'une troisième femme, la poétesse Alda Merini.
     Poésie visuelle et écrite, récits d'ascensions que Nives a réalisées avec son inséparable compagnon de vie et d'aventures Romano Benet. Et encore les images des grandes montagnes de Tashi Yangzom, qui représentent ses compatriotes tibétains contraints à l'exil, et encore des paysages.

     Une multitude d'images, peu de mots. Montagnes, rochers, parois verticales ou pire. Muscles tendus et frétillants, regard concentré. Mais aussi des visages différents, de personnes rencontrées en chemin. Ou des animaux de compagnie : chien, chat, mouton, cheval. Et quelques histoires, des moments fixés sur une page de vie vécue ou imaginée, des portraits d'hommes et de paysages entre le souvenir d'une longue carrière - toujours vers le haut - et la réflexion sur l'être humain et l'environnement qui l'entoure, l'accueille, le pousse au défi, parfois l'anéantit.
    Montura Editing consacre une monographie sui generis à Maurizio Zanolla, de son nom d'artiste Manolo, un mythe vivant de l'escalade et une personnalité de la montagne à 360 degrés, incluant poésie et écriture.

     Guides de montagne et agents de commerce. Étudiantes et sherpas. Plombiers et grimpeurs sur glace. Conseillers en marketing et alpinistes. Il y a autant de visages dans ce livre qu'il y a de visages de la vie (ou presque). On trouve autant de vêtements que les métiers et les passions de l'homme (ou à peu près).
     En quelque sorte, un catalogue insolite, un look book atypique et surprenant construit avec les sourires et les quelques mots de ceux qui vivent la montagne et le sport par profession, mais aussi et surtout comme un hobby, pour leur plaisir et pour le désir de connaître, explorer, défier.

     « Quand j'étais enfant, je me perdais à regarder les fourmis. Je me laissais envelopper par les allées et venues incessantes et leurs allers et retours sans but. Vous voyez ce que je veux dire ? Pour une fourmi, un caillou est une montagne. Un brin de paille est une barrière à franchir difficilement, tandis que l'herbe de la pelouse se transforme en jungle. J'étais fasciné de me laisser emporter et de me faire petit dans ce monde. Cela me rappelait Gulliver aux prises avec les géants : et moi, tour à tour, j'étais le géant qui les dérangeait ou les aidait, ou l'une d'entre elles qui échappait à un grand insecte monstrueux ».
     C'est avec cette pensée que Vinicio Stefanello donne le ton de ce livre, écrit à quatre mains avec Cristian Brenna.

     Exactement un an après le début des Winter Universiade Trentino 2013, le livre « Volunteers » est publié et rend hommage à l'extraordinaire force d'organisation de centaines de bénévoles qui ont permis la réalisation de l'événement sportif international le plus important des dix dernières années dans le Trentin, sponsorisé par Montura.
     Le regard attentif des trois photographes - Graziano Panfili, Pietro Vertamy et Daniele Lira - a suivi le développement des douze disciplines hivernales, disputées sur dix sites de compétition, à la recherche de l'atmosphère de l'événement et de l'esprit humain qui imprègne chaque aspect de ce grand événement international.
     Un livre extraordinaire pour un événement extraordinaire.

     Après plus de 80 ans d'escalade, des centaines de voies, des exploits incroyables, des rencontres et des compétitions internationales, la vallée de la Sarca est devenue l'un des endroits les plus importants au monde pour l'alpinisme et l'escalade.
     Aujourd'hui, deux grands noms, protagonistes de l'histoire de l'alpinisme sur ces parois, sont les auteurs d'un ouvrage encyclopédique qui rassemble toutes les parois et les itinéraires de ce que Heinz Grill a appelé, avec une vision aussi éloquente que romantique, « la vallée de la lumière ».

    C'est la chronique d'une expédition unique au monde : son but est d'escalader la plus haute montagne d'Amérique, le sommet de l'Aconcagua. Ce qui est surprenant, c'est que l'expédition est composée de six femmes boliviennes d’origine indigène : leur aventure montrera au monde une façon différente et stimulante d'être une femme, de vivre la tradition et d'entrer en relation avec Dame Nature.
Elles nous accompagneront au sein d’un voyage intérieur de dignité humaine, de valeur d’être femme et d’importance de garder la tradition en vie.

     Keno City, Yukon. Dans le nord-ouest du Canada, le petit village historique de mineurs perdus dans les montagnes, où vivent moins de 10 personnes en hiver, est au centre d'une nouvelle convoitise pour les ressources : comme dans l'Arctique et d'autres régions du Grand Nord, Keno City est aussi le centre d'exploration et de spéculation financière des multinationales minières. Et ce village paisible de maisons modestes ne semble pas destiné à survivre.
     Pendant trois mois d'hiver, Paola Rosà et Antonio Senter ont vécu la vie quotidienne de ce village, sans eau courante mais avec la connexion Internet, en essayant de comprendre, dans l'esprit des habitants de Keno City, le potentiel du présent et les perspectives du futur, entre mythes à revoir et croyances à retrouver.

     La face sud de la Marmolada a marqué la vie et la carrière de Rolando Larcher : ce talentueux alpiniste du Trentin a atteint pour la première fois le sommet de la face sud à seulement 19 ans, en 1985, et, depuis lors, il n'a cessé de chercher et d'ouvrir de nouvelles voies dans les montagnes du monde entier.
     La dernière voie ouverte par Rolando Larcher -avec Geremia Vergon- sur cette face s'appelle Scacciadiavoli et en libre elle est cotée jusqu'à 8a+/8b. Cette voie est aussi l'occasion pour Rolando de faire le point sur sa vie d'alpiniste : sa façon de sentir la montagne n'est pas seulement faite de grades et de difficultés mais surtout d'amitiés, de choix éthiques, de valeurs humaines, de moments agréables et difficiles partagés avec les autres alpinistes avec qui il a escaladé.

     Au milieu des années 1980, Achu Lama, un moine bouddhiste, est allé méditer sur un plateau sacré au Tibet. Peu à peu, des pèlerins, des moines et des nonnes s'étaient rassemblés autour de lui et avaient fondé Yaqen, un bidonville immense qui abrite maintenant environ 30 000 moines, dont les deux tiers sont des femmes. Une « citadelle bouddhiste » que le gouvernement chinois a tenté de raser à plusieurs reprises.
     Le quartier des femmes est un village de vieilles maisons où vivent les religieuses sans se soucier de leurs conditions environnementales désastreuses. Ce sont des femmes unies par la même recherche spirituelle et le désir d'émancipation, beaucoup d'entre elles sont chinoises Hans.

     Le film raconte l'histoire de la vie et la plus grande tragédie de l'alpinisme vécue personnellement par l'un des plus importants alpinistes de notre temps, Hans Kammerlander, ambassadeur et athlète Montura.
     Tourné au Népal et au Tyrol du Sud par le réalisateur Gerald Salmina et produit par Planet Watch et Panda, le film a fait l'objet d'une longue tournée dans la région germanophone, avant d'arriver dans les salles italiennes au printemps 2019.

     Il y a des centaines de villages, bourgades et hameaux abandonnés et disséminés le long de la crête des Apennins. Sur le territoire, ils représentent le caractère marginal des espaces intérieurs et, en même temps, le symbole des courts-circuits des modèles univoques de développement qui ont trop souvent conduit ailleurs ceux qui y ont vécu. Aujourd'hui, cependant, cette montagne mineure est encore habitée. 
     Un film documentaire, basé sur une expérience de voyage et de recherche, tente de reconstituer les processus récents de dépeuplement.

     Cinquante ans après l'ouverture de la première voie d'alpinisme sur la Pietra del Finale, deux frères passionnés de montagne décident de partir à l'aventure en reparcourant les traces des pionniers qui ont été les premiers à écrire l'histoire de l'escalade de ce lieu. Le résultat est un voyage sauvage à la recherche de souvenirs, de récits, de traces et de découvertes. Une errance verticale pour explorer les hauts-plateaux et traverser les treize principales parois de la région de Finale, mais en même temps une rencontre et une confrontation avec les protagonistes d'antan, témoins d'une époque unique.

     Le film fait partie du genre « recherche », car Motti est encore un personnage largement inexploré et la première attitude qu'il nous pousse à adopter est « d'aller le chercher ». Le film le fera, non seulement avec l'aide du matériel d'archives disponible, mais aussi à travers un parcours choral de voix, de témoignages et d'actions de ceux qui l'ont connu, ont grimpé avec lui, étaient à ses côtés dans ses moments intimes, ou ceux qui, ne l'ayant pas connu, étaient fascinés par ses écrits et sa pensée.

     Que mettre dans votre valise ? Avant de partir pour un long voyage, il faut deux choses. Une forte motivation et quelqu'un qui vous attend à la maison.
     Né à Trente en 1979, Alessandro de Bertolini est journaliste indépendant depuis 2006. Il collabore avec le Corriere del Trentino, Trentino Industriale (Confindustria Trento) et d'autres magazines de culture alpine. Depuis 2007, il travaille pour la Fondation du Musée historique du Trentin.  Pendant son temps libre, il parcourt le monde à vélo, à pied, à ski et écrit sur ses voyages.
     

     Le Projet est né de l'idée de Danny Zampiccoli qui, pendant une période de pause professionnelle, a pris en main un vieux livre qu'il avait lu pour la première fois au collège, « Si c'est un homme » de Primo Levi. En le relisant à un âge avancé, il a pu analyser l'histoire d'un point de vue différent, la transportant dans la réalité locale des déportés du Trentin vers la Pologne.
     Les réflexions ne se sont pas arrêtées à la simple lecture du livre, mais ont suscité une série d'émotions qui ont conduit à la recherche d'un moyen d'atteindre le but, en voyageant avec le livre.

     Un professeur de sciences propose à sa classe une aventure : un voyage éducatif aux îles Svalbard, dans le cercle polaire arctique. C'est ainsi qu'est né le projet RESEt (Research and Education Svalbard Experience), un long périple constitué de collectes de fonds, d'activités d'études, de recherches sur le terrain et d'un véritable émerveillement pour la découverte des terres habitées les plus au Nord de la planète.

     La très jeune violoncelliste Maria quitte la grande ville pour revenir au village de montagne de son enfance, pour panser ses plaies. Elle est déçue, elle ne peut pas percer dans le monde impitoyable de la musique, auquel elle a consacré toute sa vie.
     Maria se confronte à ses origines et se retrouve impliquée dans la chorale d'hommes du village. C'est elle qui prend les rênes, s'improvise directrice malgré son jeune âge, et se montre capable d'insuffler une vie nouvelle et un sentiment d'union dans une glorieuse institution locale qui désormais en désarroi. La communauté locale, dont la chorale est une métaphore, lutte pour trouver une direction pour l'avenir.

     Marco Albino Ferrari retrace les grandes étapes de la vie de l'alpiniste Ettore Castiglioni et tente de percer le mystère de sa mort. Pour l'accompagner, la voix du journal de l'alpiniste, qui rapporte ses angoisses et ses espoirs. De Milan à un téléphérique qui monte la montagne, d'une caserne abandonnée à une cabane cachée où il s'est réfugié après le 8 septembre et où il a vécu comme résistant.

     Que signifie gravir la première voie d'escalade cotée 9c au monde ? « Silence », un film de Bernardo Giménez, montre ce qui précède l'après-midi du 4 septembre 2017, quand Adam Ondra a écrit une page d'histoire, en achevant son projet dans la spectaculaire grotte d'Hanshelleren en Norvège. Rebaptisée plus tard Silence, la voie a été cotée 9c, il s'agit de la plus difficile au monde.
     Adam Ondra est un grimpeur tchèque, né en 1993, multiple champion du monde dans les disciplines Lead et bloc.

     Il faut beaucoup de préparation et de professionnalisme pour faire partie du Corps National de Secourisme en Montagne et Spéléologique. Exercices constants et organisation rigoureuse pour minimiser les erreurs qui pourraient mettre en péril la mission et la vie des secouristes. L'écrivain Marco Albino Ferrari nous guide à la découverte de la préparation des hommes et des femmes du secourisme en montagne et spéléologique italien, dans un crescendo d'émotions et d'exercices à couper le souffle.

     Un voyage sonore dans la forêt amazonienne de l'Équateur. Une expérience à la fois sensorielle, scientifique et poétique, guidée par le chercheur et compositeur éco-acoustique David Monacchi, auteur du projet multidisciplinaire Fragments of Extinction. L'objectif est d'enregistrer le riche patrimoine sonore d'un écosystème ancien, archives de millions d'années d'évolution sur Terre, menacé par le changement climatique, le début de la sécheresse et la présence envahissante des compagnies pétrolières.

     La situation de séparation forcée du peuple sahraoui, blessure encore ouverte infligée par les politiques coloniales européennes du siècle dernier, est sans aucun doute illustrative et quelque peu prémonitoire de l'avenir immédiat de nombreuses populations d'Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient.
     C'est là que demeure l'urgence et l'importance d'une histoire sur ce peuple : l'occasion de réfléchir sur des concepts tels que la séparation, la distance, la diversité culturelle, géographique et générationnelle.
     En 2015, en Catalogne, nous avons rencontré un groupe d'exilés sahraouis : dispersés, à cause de la diaspora, certains n'ont pas vu leur famille depuis plus de trente ans.

     Le défi d'un homme qui se mesure au sport de plein air, à la recherche d'un équilibre entre son monde intérieur et le monde extérieur.

     La Communauté d'hébergement Orizzonti d'Abano Terme accueille douze personnes handicapées. Le documentaire suit pendant une année la vie de la communauté, dans la période où ses hôtes sont occupés à la création d'une œuvre picturale réalisée à vingt-quatre mains. La vie quotidienne et l'expérience artistique se confondent, donnant naissance à de nouvelles possibilités de communication, déclenchant interférences, frictions et liens, formant une réalité communautaire plus large.

     Vidéo-documentaire sur la première ascension au monde de la cascade de glace dans l'abîme de Brezno pod Velbom, sur le versant slovène du Mont Kanin, dans les Alpes Juliennes. Il s'agit de la plus longue cascade de glace souterraine jamais escaladée. L'une des cascades les plus longues et les plus difficiles des Alpes Orientales, qui n'est pas située à l'extérieur, mais dans une grotte.

     Stefano et Tineke, 29 ans, ont parcouru à vélo plus de 8000 km dans les vingt régions italiennes. Une aventure sans pression, en termes de temps et de performances, pour satisfaire leur curiosité de découvrir de nouveaux lieux et leur passion de la vie en plein air. Pour raconter l'histoire d'un pays, l'Italie, qui a la chance de combiner des milliers d'années de culture avec certains des plus beaux paysages naturels du monde.

     Années cinquante. Dans un village au cœur des Dolomites vivent Domenico, un garçon intelligent mais introverti, et son père Pietro, un homme rongé par la solitude et le vin, qui travaille à Crepaz pour vivre. Les relations père-fils sont tendues et difficiles, les longs silences les ont transformés en deux étrangers. Une nuit, la quiétude de la vallée est perturbée par le « diaol », le diable, un vieil ours féroce qui tue une vache dans une étable. La communauté est en proie à une terreur superstitieuse et n'a pas la force de réagir.

     Que signifie partir ? Quitter vos amis, vos enfants qui viennent de naître, les montagnes où vous avez grandi ? Prendre un bus pour la grande ville. Vivre à cinq dans une pièce, comme des milliers d'autres pièces. Que signifie revenir ? Voir un village vieillissant de personnes âgées courir après un avenir qui ne laisse pas de place. Remplacer votre maison en bois par une maison équivalente mais en béton. Tout retrouver et ne rien reconnaître.

     Un photographe professionnel, Federico Modica, suivi de quatre autres collaborateurs, a créé une expédition au Groenland pour tenter de traverser un iceberg sur une highline. Des vidéos et des photos documenteront les mouvements des athlètes, l'escalade des icebergs, la précision avec laquelle ils devront fixer la highline et l'équilibre et la concentration qui seront nécessaires pour la traverser.

     Un fidèle portrait filmique du talentueux alpiniste solitaire qui, retraçant ses exploits les plus célèbres et grâce à un précieux matériel d'archives inédit associé à la voix de ses amis et compagnons de cordée les plus proches, raconte, avec la pensée et la voix de Casarotto lui-même, la recherche humaine cachée derrière le besoin d'action alpiniste, plongée dans une nature sauvage.
     Une collection d'images et de pensées inconnues qui mettent en lumière la complexité humaine et la volonté multiple d'un homme qui a accompli des exploits extraordinaires, dont beaucoup sont encore aujourd'hui inégalés et jamais répétés.

     « Vois-tu quelque chose ? » demanda Jésus au miraculé qui venait de recouvrer la vue. « Je vois des hommes », répondit-il, « mais je vois des arbres qui marchent. »
     L'arbre est une figure opposée au mouvement : là où il naît, il meurt. Mais il a une seconde vie, qui commence quand la sève cesse de couler dans ses veines. C'est la vie du bois.
     Son prodige n'est pas seulement le fait qu'il brûle, offrant la chaleur du feu à l'homme. Sa plus grande vertu est qu'il flotte. Il a ainsi été possible d'apprendre le monde, qui est en grande partie liquide.

     Une jeune Masaï rejoint une « bergera » (bergère de moutons) sur les hauts alpages des Alpes Maritimes.
     Deux femmes éloignées l'une de l'autre par la couleur de leur peau, leur âge et leur langue ont vécu ensemble une saison d'alpage, partageant leur dur labeur et se racontant mutuellement leurs histoires.
     La montagne qui les entoure semble se transformer en un désert vert où l'on peut rencontrer des vies séparées, liées entre elles par une époque ancestrale.
     Loin de toute frontière, la communication devient une matière naturelle.

     Mon arrière-grand-père Angelo Conte est mort dans un accident en 1915, alors qu'il travaillait à la construction d'un tunnel ferroviaire au Canada. Personne n'a jamais su ce qui s'est passé pendant son voyage en tant qu'immigré, jusqu'à ce que je découvre les lettres qu'il a envoyées à Anna, sa jeune et chère épouse.
     Trente mois plus tôt, quand Angelo a quitté son village de Valstagna, en Vénétie, elle portait leur première fille : ma grand-mère. Malheureusement, ils ne se sont jamais revus.

     Sabrina, Antonio et Michele, trois personnes ordinaires, émus par la situation des habitants de la région d'Ancash, au Pérou, décident d'utiliser leur grande passion commune, la course en montagne, comme un outil de collecte de fonds, dans l'un des plus beaux endroits du monde, la Cordillère Blanche.
      Ainsi est né Ande Trail, une compétition caritative visant à soutenir des projets locaux, dont le plus important est la construction de 5 écoles maternelles dans le bidonville de Chimbote, face à l'océan Pacifique.

     Le Kazakhstan connaît actuellement l'euphorie du développement dont l'Italie ne se souvient même plus. Pourtant, sa croissance est étroitement liée à l'économie italienne. La croissance de l'économie kazakhe, égale à six pour cent par an (un taux que l'Italie n'a connu que dans les années soixante), est largement basée sur l'extraction de pétrole et de gaz.
     L'ENI joue un rôle clé dans la gestion des gisements kazakhs et de nombreux Italiens travaillent au Kazakhstan, en particulier dans les régions autour de la mer Caspienne, où ce film a été tourné.

     Connu sous le nom de « Gustin », Agostino Gazzera était un ouvrier de Fiat dans les années 1950, fils de ce prolétariat italien qui avait été battu pendant la Seconde Guerre mondiale mais encore plein d'espoir pour l'avenir.
     Mais « Gustin » n'est pas seulement un ouvrier, c'est aussi un rêveur, un curieux qui ne se contente pas de faire son quart dans l'usine mais qui veut découvrir des lieux mythiques et fascinants. Dans une Turin « manufacturée », le jeune « Gustin », entre son quart de travail à la fonderie et celui du deuxième atelier où il arrondit son salaire, imagine se promener sur les voies de montagne ouvertes par des alpinistes légendaires tels que Cassin, Boccalatte et Gervasutti.

     Un « Trentin » noir sui generis, surréaliste, onirique et traversé d'une légère veine d'ironie. Avec un casting de tout respect : Giovanna Mezzogiorno, Vincenzo Amato, Lambert Wilson, Pietro Sermonti et Daniela Virgilio. Tout commence avec une goutte de Marzemino, un vin typique de Trente également mentionné dans le Don Giovanni de Mozart : la première dégustation du vin de la vie, pour le banquier Giovanni Cuttin. Offert par un mystérieux « Professeur ». Un coup de foudre : à partir de ce moment, tout change.

     Là où il y avait des champs, il y a maintenant des entrepôts. Du béton armé à la place de la terre. La campagne qu'il reste n'est qu'un moyen de subsistance et d'enrichissement possible. C'est dans un Nord-est de l'Italie - mais cela pourrait aussi être une autre région, choisie au hasard - où les valeurs et les relations humaines semblent « goudronnées » au nom de l'argent et d'un individualisme qui n'est désormais attentif qu'à lui-même, que se déroule l'histoire de Luisa et de Renata.
     Les deux filles vivent dans un village de province. Tout ce qu'elles ont en tête, c'est de « gagner », afin de pouvoir s'en aller. Elles travaillent sous-payées comme serveuses dans un grand hôtel.

     Au-delà des nuages, parce que le besoin peut demeurer encore plus haut. Au Népal, par exemple. Une terre dont Fausto De Stefani, l'un des alpinistes italiens les plus célèbres au monde, conquérant de tous les huit mille, a beaucoup appris, selon lui. En termes de gratification sportive mais aussi de développement personnel et spirituel. Et, à l'âge de cinquante ans, il a décidé de donner quelque chose en retour. Parmi les nombreux besoins des populations qui vivent sur les pentes des Montagnes Sacrées, figure celui de l'éducation et de la formation, à la base de toute société et de toute perspective de développement.
     « Partager un projet de solidarité renforce le lien entre les personnes et réduit les distances ». Quand une personne parle avec l'enthousiasme et l'énergie de Fausto De Stefani, peu importe si vous avez vu ou connu les gens et la réalité dont il parle.

     Dans la vallée, tous attendent la première neige. Elle transforme les couleurs, les formes et les contours  : elle enfouit les clôtures et les barrières. Malgré la température, la neige réchauffe les cœurs et ouvre des possibilités de communication inattendues.
     Dani n'a jamais vu la neige : il est né au Togo et est arrivé en Italie fuyant la guerre en Libye. Il est hébergé dans un centre d'accueil à Pergine, un village du Trentin à l'entrée du Val dei Mocheni. Une brèche isolée entre les montagnes, teintée de mélèzes, de hêtres et de sapins, où quelqu'un se souvient et parle encore un ancien patois germanique. Il a une fille d'un an dont il ne peut s'occuper à cause d'une douleur profonde qui le bloque.

     « Ce n'est pas la voie la plus difficile au monde, c'est simplement la voie sportive la plus difficile que j'ai escaladée ». Elle a une longue histoire et elle commence quand je me suis d'abord demandé à quoi pouvaient ressembler ces endroits où le soleil allait mourir chaque soir.
     Éternit est caché là-haut, dans un environnement solitaire et oublié de ces montagnes, petit et « verticalement démodé », à mi-chemin entre les lieux où je suis né et ceux où j'ai vécu » : c'est avec ces mots et avec les images de la paroi et de lui-même la gravissant, que Maurizio Manolo Zanolla raconte ses motivations et ses émotions, retrouvant une voie qu'il avait identifiée des années auparavant mais longtemps considérée impossible à affronter.

     Depuis plusieurs années, Adam Ondra est considéré comme le meilleur grimpeur de l'histoire. Bien qu'il n'ait que 19 ans et qu'il ait étudié dans une école difficile, Adam était certainement le grimpeur le plus suivi du moment. Il est presque impossible de concilier des performances de haut niveau sur roche, des études difficiles et un carrousel sans fin de compétitions, d'interviews, de festivals et de projections. Il était un élève modèle, mais a décidé de ne pas aller à l'université et, avec trois amis, il a entrepris un long voyage dans les régions les plus reculées du nord de l'Europe.

     Des questions de cœur en altitude.
     Scénario d'Erri De Luca ; Natassja Kinski, Julian Sands, Enrico Lo Verso et l'auteur lui-même pour la distribution signent un court-métrage prestigieux, intimiste dans le ton et le langage, mais grandiose et ouvert sur le paysage spectaculaire de la montagne. Pleins d'espoir dans des temps qui semblent de plus en plus sombres.
     Un homme solitaire et une femme mariée escaladent une paroi dans les Dolomites. Il vient de subir une transplantation cardiaque, elle a été opérée à cœur ouvert. Ils se sont promis cette aventure alors qu'ils patientaient, dans la salle d'hôpital.

     Presque « Le Million » de Marco Polo, mais au contraire. De l'Extrême-Orient à la lagune, en suivant non plus les routes commerciales pour explorer et échanger des marchandises, mais les routes contemporaines, beaucoup moins fascinantes, de l'émigration, pour survivre.
     Dans le film d'Andrea Segre, la jeune mère chinoise Shun Li travaille dans un atelier textile de la banlieue de Rome, pour obtenir des papiers et réussir à faire venir son fils de huit ans en Italie. Soudain, elle doit déménager à Chioggia, la petite ville insulaire de la lagune vénitienne, pour travailler comme barman dans une auberge.
     C'est là qu'elle rencontre Bepi, un pêcheur d'origine slave qui n'est plus très jeune, surnommé par ses amis « le Poète ».

     Montagne, XXIème siècle. Loin d'être des lieux de solitude éloignés du « monde », les sommets sont aujourd'hui - à leur manière - le miroir des transformations globales, sociales, économiques et culturelles en cours. Parfois même un laboratoire. Leur taille énorme et statique, aussi vieille que les racines de la Terre, ne doit pas tromper : ça arrive beaucoup et ça arrive vite même en montagne, de nos jours. Parfois, ça arrive trop et trop vite. De ce point de vue, les Alpes, partagées entre huit pays, parmi les plus avancés et les plus avant-gardistes du monde, sont en quelque sorte un laboratoire. Nouveaux modèles économiques et touristiques, d'immigration et d'intégration (les frontières et les passages ont toujours été ainsi), de développement tour à tour durable, violent et envahissant.

     Suivant le journal de Silvio Boldrini, écrit en 1898 pendant la ruée vers l'or au Klondike, le géologue Sandro Frizzi voyage comme chaque été de Vancouver à Dawson City, à l'extrême nord-ouest du Canada. Plus de cent ans après la légendaire ruée vers l'or, la ville où personne ne verrouille ses portes est toujours le carrefour d'activités frénétiques de recherche, d'exploration et de fouilles.
     L'histoire parallèle des frères Boldrini et du chercheur d'or moderne s'entremêle dans un paysage rude et frontalier, entre mineurs, géologues, trappeurs et chercheurs d'or qui vivent et travaillent sur les collines du plateau du Klondike, sur les rives dorées du Bonanza et de l'Eldorado, du Yukon et du Klondike.